Grandes Basiliques de Rome

Quatre églises de Rome sont dites basiliques majeures et sont propriétés du Saint-Siège, dont bien sur la basilique Saint-Pierre de Rome, située sur le territoire du Vatican et église du Pape. Les trois autres sont Saint-Jean du Latran, Sainte-Marie Majeure et Saint-Paul hors les murs.
Elles forment avec trois basiliques mineures (Sainte-Croix de Jérusalem, Saint-Laurent hors les murs et Saint-Sébastien hors les murs) les étapes du traditionnel Tour des Sept Églises des pèlerins se rendant à Rome, pratiqué depuis le XVIe siècle.

La Basilique Saint-Pierre de Rome, inscrite au patrimoine de l’Unesco, est le plus important et vaste édifice religieux du catholicisme. Elle fut construite sur le supposé tombeau de l’apôtre Pierre, enterré près du lieu où il fut martyrisé. C’est le plus haut édifice de la ville avec les 119 mètres atteints par la coupole. Elle fut reconstruite avec un immense chantier au cours du XVIe siècle, commencé à la Renaissance, avec le concours des plus grands architectes et artistes comme Bramante, le Bernin et Michel-Ange

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Saint-Jean du Latran est la cathédrale du Pape en tant qu’évêque de Rome. Elle est considérée comme la mère de toutes les églises. C’est en effet la plus ancienne des églises de la ville, édifiée par Constantin vers l’an 320 après J.-C. Reconstruite au cours de l’histoire, c’est dans le baptistère que les vestiges paléochrétiens sont les mieux conservés, et son cloitre est une remarquable réalisation.

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Sainte-Marie Majeure est la plus ancienne et la plus vaste église consacrée à la Vierge. L’ensemble de l’art chrétien s’y retrouve, depuis l’époque paléochrétienne avec ses cinq nefs majestueuses séparées par des colonnes ioniques, le style roman médiéval avec par exemple son beau clocher, la Renaissance lors de laquelle l’intérieur fut amplement remanié, et le baroque comme au travers de sa façade et de ses coupoles.

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Détruite par un incendie en 1823, Saint-Paul hors les murs fut intégralement reconstruite à l’identique. Cependant son cloître du XIIIe siècle a survécu au désastre.
A l’intérieur l’atmosphère est intensément sobre et majestueuse avec ses cinq nefs. Une frise de 265 médaillons des portraits des Pape court sur les murs de la nef et du transept. La mosaïque de l’Apocalypse se trouvant sur l’arche remonte au Ve siècle.

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