Événements en cours à Rome

Le Caravage 2025 🗓 🗺

Du 7 mars au 6 juillet 2025Galleria Nazionale di Arte Antica in Palazzo Barberini Titre original : « Caravaggio 2025 » L’article Le Caravage 2025 🗓 🗺 est apparu en premier sur Petit journal romain. [...]

Flowers 🗓 🗺

De la Renaissance à l’intelligence artificielleDu 14 février au 14 septembre 2025Cloître de Bramante Titre original : "FLOWERS. Dal Rinascimento all’intelligenza artificiale" L’article Flowers 🗓 🗺 est apparu en premier sur Petit journal romain. [...]

Les Farnèse dans la Rome du XVIe siècle 🗓 🗺

Origines et destinée d’une collectionDu 11 février au 18 mai 2025Musées du Capitole, Villa Caffarelli Titre original : «I Farnese nella Roma del Cinquecento. Origini e fortuna di una collezione » L’article Les Farnèse dans la Rome du XVIe siècle 🗓 🗺 est apparu en premier sur Petit journal romain. [...]

Salvador Dalí. Entre art et mythe 🗓 🗺

Du 25 janvier au 27 juillet 2025Museo Storico della Fanteria Titre original : « Salvador Dalí. Tra arte e mito » L’article Salvador Dalí. Entre art et mythe 🗓 🗺 est apparu en premier sur Petit journal romain. [...]

Peintre romaine 🗓 🗺

Les femmes peintres à Rome entre le XVIe et le XIXe siècleDu 25 octobre 2024 au 23 mars 2025Musée de Rome, Palazzo Braschi Titre original : « Roma pittrice. Le artiste a Roma tra il XVI e XIX secolo » L’article Peintre romaine 🗓 🗺 est apparu en premier sur Petit journal romain. [...]

Munch. Le cri intérieur 🗓 🗺

Du 31 octobre 2023 au 1er avril 2024Palazzo Bonaparte Titre original : "MUNCH. Il grido interiore" L’article Munch. Le cri intérieur 🗓 🗺 est apparu en premier sur Petit journal romain. [...]

Gabriele Basilico. Roma 🗓 🗺

Du 12 décembre 2024 au 4 mai 2025Palazzo Altemps L’article Gabriele Basilico. Roma 🗓 🗺 est apparu en premier sur Petit journal romain. [...]

Michel-Ange à Rome

L’artiste Renaissance et son style unique

Michel-Ange, figure emblématique de la Renaissance, né le 6 mars 1475 à Caprese, en Toscane, et décédé le 18 février 1564 à Rome, est un artiste polyvalent dont la carrière et le style continuent d’inspirer. Sculpteur, peintre, architecte, poète et urbaniste, beaucoup de ses œuvres sont considérées comme des chefs-d’œuvre majeurs de la Renaissance. Il jouissait déjà de son vivant d’une grande reconnaissance.

Son nom complet, Michel-Angelo di Lodovico Buonarroti Simoni, reflète ses origines florentines, où il grandit après la mort prématurée de sa mère à l’âge de six ans, élevé par son père et ses oncles.
À 13 ans, il fut apprenti chez Domenico Ghirlandaio, un peintre florentin, mais sa passion pour la sculpture le poussa à quitter cet apprentissage pour s’y consacrer. Sous le patronage de Lorenzo de’ Medici, il étudia les sculptures grecques et romaines antiques et approfondit ses connaissances en anatomie, apprentissages qui furent fondamentaux pour élaborer son style artistique.

Le style de Michel-Ange se distingue par une intensité émotionnelle et un réalisme physique, avec des figures musclées et héroïques capturées en poses dynamiques, souvent utilisant le contrapposto, où le poids du corps est décalé pour suggérer le mouvement. Ses premières œuvres, comme la Pieta, montrent une harmonie classique, tandis que ses œuvres tardives, comme le Jugement dernier, évoluent vers le maniérisme, avec des figures allongées et des compositions complexes. Son art influença des artistes comme Le Bernin et Caravage.

portrait de michel-ange, da volterra

Daniele da Volterra : Michelangelo Buonarroti, vers 1544. The Metropolitan Museum of Art, New York

Carrière et Œuvres Majeures de Michel-Ange

Sa carrière, riche et diversifiée, inclut des œuvres sculpturales, picturales et architecturales. Arrivé à Rome en 1496, il sculpta le Bacchus pour le cardinal Riario, marquant ses débuts romains. Sa première grande œuvre romaine, la Pietà (1498-1499), située dans la basilique Saint-Pierre, représente la Vierge Marie tenant le corps du Christ après la crucifixion, est célèbre pour sa tendresse et son réalisme. Le David (1504), initialement placé devant le Palazzo Vecchio à Florence (aujourd’hui à la Galerie de l’Académie), symbolise la force et l’indépendance de Florence, avec ses 5,17 mètres de hauteur en marbre. Il témoigne de sa maîtrise anatomique et expressive.
Le Moïse (1515) qu’il réalisa avec le Tombeau de Jules II dans la basilique saint Pierre-aux-Liens de Rome, illustre aussi la puissance de ses sculptures et la précision anatomique dont il témoigna.
À Rome, il transforma la Chapelle Sixtine avec le plafond (1508-1512), commandé par le pape Jules II, illustrant des scènes de la Genèse, dont l’iconique « Création d’Adam », entourée de lunettes représentant les ancêtres du Christ. Le Jugement dernier (1536-1541), sur le mur de l’autel, avec le Christ et de nombreux personnages, fut controversé pour ses nudités. En architecture, nommé architecte en chef de la basilique Saint-Pierre en 1547, il redessina le dôme, achevé en 1590 par Giacomo della Porta, influençant des dômes comme celui de Saint-Paul à Londres. Il redessina la Place du Capitole avec une espace symétrique et de nouveaux palais, conçu la classique Porte Pia (1561-1564) dans les murs auréliens.

Vie Personnelle, poésie et héritage

Michel-Ange, connu pour son perfectionnisme et son tempérament fougueux, travaillait souvent seul, détruisant parfois des œuvres insatisfaisantes. Il ne se maria jamais, mais entretint des relations significatives, notamment avec Tommaso de Cavalieri, à qui il adressa des lettres et sonnets affectueux. Sa foi chrétienne profonde imprégna son art, notamment dans ses œuvres tardives. Poète prolifique, il écrivit plus de 300 sonnets et madrigaux, explorant l’amour, la spiritualité et ses luttes artistiques, souvent inspirés par son amitié avec Vittoria Colonna, poétesse avec qui il correspondit.

Son influence sur l’art occidental est immense, considéré comme l’un des plus grands artistes de tous les temps, aux côtés de Léonard de Vinci et Raphaël, formant les « trois artistes divins » de la Renaissance. Ses études anatomiques et son réalisme ont défini de nouveaux standards, inspirant des générations d’artistes. Ses œuvres sont en grande partie conservées dans des musées prestigieux comme au Louvre.

Œuvres architecturales de Michel-Ange à Rome

Œuvres, sculptures

  • pieta_michelangelo_basilica_san_pietro_roma_1565

    La Pietà, basilique Saint-Pierre

    Pietà, 1499–1500, Basilique Saint-Pierre, Rome, Marbre (hauteur : 174 cm, largeur à la base : 195 cm)
    La Pietà est exposée dans une chapelle à droite de l’entrée de la basilique Saint-Pierre. Elle représente la Vierge Marie tenant sur ses genoux le corps du Christ descendu de la Croix. C’est une des plus célèbres œuvres d’art au monde, ayant assuré la célébrité de Michel-Ange. C’est à l’origine une commande du cardinal français Jean Bilhères de Lagraulas, abbé de la basilique Saint-Denis, ambassadeur de France auprès du pape. Elle devait orner le monument funéraire en mémoire du roi défunt Charles VIII (mort en avril 1498) dans la chapelle Santa Petronilla (la chapelle des rois de France) de l’ancienne basilique Saint-Pierre. Michel-Ange a choisi un bloc de marbre de Carrare, de couleur crème. Il aurait travaillé vingt heures par jour pour respecter l’échéance du contrat, avec ciseau, marteau et pierre ponce. En mai 1972, un déséquilibré a mutilé la sculpture à coups de marteau, brisant le nez de la Vierge et une partie du bras. Elle a depuis été restaurée. Ces travaux de restauration ont révélé sur la main gauche de la Vierge le monogramme de Michel-Ange, un « M » dessiné sur la paume.

  • Dans la basilique Saint-Pierre aux Liens :
    • Tombeau de Jules II, 1503
    • moise_michelange_saintpierreauxliens_1682

      Le Moïse, Saint-Pierre aux liens

      Moïse, vers 1513–1515, Tombeau de Jules II, Marbre (hauteur : 235 cm).
      La statue de Moïse est intégrée dans le Tombeau de Jules II qui devait à l’origine orner la basilique Saint-Pierre de Rome. Elle représente Moïse, descendu du Sinaï avec les Tables de la Loi, qui regarde courroucé, les Juifs adorant le veau d’or. Il devait se trouver au dernier étage du tombeau.
      Le Moïse porte des cornes, ce qui a fait de l’objet de débats, entre l’interprétation lié au rayonnement spirituel et celle d’une mauvaise interprétation des textes bibliques.

    • Rachel, 1545, Marbre (hauteur : 197 cm)
    • Léa, 1545, Marbre (hauteur : 209 cm)
  • Christ de la Minerve (Christ ressuscité), 1519–1520, Église Sainte-Marie de la Minerve. Marbre (hauteur : 205 cm)

Œuvres, peintures

  • chapelle-sixtine

    Plafond de la Chapelle Sixtine

    Dans la Chapelle Sixtine, Vatican, Rome

    • Le plafond, 1508–1512, Fresque
    • Le Jugement dernier, 1536–1541, Fresque 1370 × 1220 cm
    • La Création d’Adam, 1508–1512, Fresque 480 × 230 cm
    • L’Ivresse de Noé, 1509, Fresque 539 × 340 cm
  • Dans la Chapelle Paolina, Vatican, Rome.
    • Martyre de saint-Pierre, 1542–1550, Fresque 625 × 662 cm
    • Conversion de saint-Paul, 1542–1550

Parcours Michel-Ange à Rome : carte

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